Marie-France O'Leary retournait en Tunisie, plus précisement à Djerba, le 16 janvier 2011, deux jours après la fuite de Ben Ali dans un contexte nouveau où chaque citoyen semble heureux du changement : cette Révolution du Jasmin est pour chaque tunisien un évènement capital. Elle rencontre dès son arrivée Maherzia Gritli Gaddour qui, grâce à ses connaissances précises de l'histoire de l'île de Djerba et son implication à défendre les droits acquis de la femme tunisienne, l'introduit spontanément auprès de plusieurs femmes djerbiennes. Elle interroge et recontre au cours de plusieurs voyages : Maherzia Gritli Gaddour, Fatma Guerfallah Mimita, Ahlem El Khazen, Anane Bephira, Abdeljaoued Sabra, Lilia Tabib, Dorra Berrajah, les femmes militantes de Lellet Ennissa...